Salaires impayés depuis 41 mois : BEC-Haïti dénonce l'inaction des autorités

Le syndicat des employés des Bureaux électoraux (BEC-Haïti) a exprimé sa frustration face à l'inaction des autorités, appelant ces dernières à régler les 41 mois de salaires impayés des employés. Lors d'une interview accordée au quotidien Le National, ce jeudi 22 août 2024, le Président et Secrétaire du syndicat, David Wilde, a vivement critiqué le Directeur exécutif du Conseil Électoral Provisoire (CEP), Max Délice, l'accusant de n'avoir pris aucune mesure pour résoudre cette situation qui perdure depuis plusieurs mois.

Cela fait 41 mois que nous sommes privés de nos salaires, malgré nos multiples tentatives auprès des autorités compétentes. Jusqu'à présent, elles n'ont rien fait, a fait savoir David Wilde, Président du syndicat des employés des Bureaux électoraux (BEC-Haïti). « Nous avons entamé toutes les démarches nécessaires, tant auprès de l'ancien que de l'actuel ministre des Finances, ainsi qu'auprès du premiers ministre Garry Conille et du Conseil Présidentiel de Transition pour faire passer nos revendications, mais jusqu'à présent, nous continuer à de cette situation.», a déclaré David Wilde. C'est incompréhensible que les autorités compétentes n'aient toujours pas résolu cette situation, laissant les membres des Bureaux électoraux dans un état pitoyable, a-t-il ajouté.

Nous avons déjà organisé un sit-in devant le PNUD, et un autre était planifié. Cependant, les responsables du PNUD ont demandé une rencontre, mais 24 heures plus tard, nous restons insatisfaits. Les responsables du PNUD se sont désengagés de cette situation, affirmant que c'est au Directeur de faire le suivi, dit-il.

Exaspéré par cette situation, il explique que c’est ce silence prolongé qui a poussé le syndicat à médiatiser leur lutte. Cette situation, déplore t-il, affecte directement plus de 400 employés à travers le pays, dont beaucoup sont des parents qui peinent à subvenir aux besoins de leur famille.

Selon lui, une autre dimension de leurs revendications et crise concerne les bureaux électoraux communaux qui devaient recevoir un fonds de roulement de 50 000 gourdes, ce depuis plus de 30 mois, aucun bureau n’a perçu cette allocation. Les demandes de clarification auprès du Directeur exécutif du CEP, Max Délice, sont restées sans réponse, confie-t-il à la rédaction.

 

Vladimir Predvil

 

 

 

 

 

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